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Résumé :

Du Maroc à l'Egypte, la nouvelle mission de l'élite des Corsaires d'Alcibiade va se compliquer, Anastor le Français et le renégat Edinger étant encore en chasse. Et au sein même de l'équipe, depuis la mort de l'un des leurs au cours de la précédente mission, le doute s'est installé. À tel point qu'ils décident de tout faire en sous-main pour démasquer les véritables buts de l'organisation secrète Alcibiade...
Après les glaces arctiques, les corsaires d'Alcibiade changent de décor pour vivre leurs aventures sous le soleil de l'Afrique du Nord. La nouvelle mission avance à un rythme trépidant, entre abordage de navire et poursuite dans le désert égyptien, toujours rehaussée de l'incroyable vision de ce XIXe siècle alternatif ...

Chronique :

Depuis quelques années, cette série à sû évoluer et porter un scènario qui s'impose comme le fer de lance de toute une génération d'auteurs voués à l'univers steam-punk. Tout est réussit [ dessin + scènario ] pour donner envie aux lecteurs de se plonger dans cette aventure qui nous mène des plages marocaine à l'Egypte. Sans concessions, sans erreurs, "Les Corsaires d'Alcibiade" mènent leur barque vers l'excellence. Et à ce prix, cettte excellence se paye : l'envie de poursuivre pour un prochain tome l'aventure.

Depuis "Monsieur Mardi Gras Descendre", j'ai pût découvrir un excellent auteur de BD qui donne enfin au neuvième art [ dans son terme général ] une nouvelle dimension dans l'art de dessiner et d'inclure des effets spéciaux, je pense numérique. Quoi qu'il en soit, toutes les planches de ce tome sont magnifiques dans leurs ensemble. Il suffit juste de se jetter dans une planche pour se rendre compte du travail exceptionnel d'Eric Liberge, qui nous transcende avec une technique traditionnelle qui n'hésite pas à inclure beaucoup de pistes numériques, donnant à cet exercice périlleux une image unique et un ton résolument moderne à l'ensemble.

La réussite de ce tome 4, "Le Projet Secret" repose en grande partie sur les épaules d'Eric Liberge, faisant témoignage des ses talents graphiques et confirment sa réputation d'orfèvre au de scènes inventives [ décors / véhicules... ]. Sur ce plan, "Les Corsaires d'Alcibiade" ne trahit pas son lectorat et continue à travers un scènario saisissant de nous captiver avec une intrigue qui s'étoffe et des personnages remarquables. Et avec des séquences brutes qui donnent toute saveur, ce côté steam-punk à ce pure concentré de savoir-faire, qu'un Jules Vernes n'aurait pas renié.