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Résumé :

Quand on gère un restaurant 3 étoiles, on n'a pas le droit à l'erreur. Et le grand Alessandro Craprèze n'est pas un chef facile… Ce n'est pas son assassin qui dira le contraire.
Suite au meurtre de leur père, Ambre et Arthur héritent d'une dette de plusieurs millions d'euros. Dès lors, pas d'autre choix que de reprendre en main le restaurant familial. Mais le truc d'Ambre c'est la sculpture et celui d'Arthur, le fast-food. Tant pis, il faudra se retrousser les manches, car la fortune dépend du fameux guide rouge et de ses critiques. Et l'inspecteur doit justement arriver d'un moment à l'autre ...

Chronique :

Si l'on peut penser qu' Arleston à axé son récit sur le milieu des grand-restaurants sans offrir à son histoire de la consistance, c'est se tromper royalement, tant son intrigue comme sa base première est travaillée et offre tantôt des passages de pure comédie de situations, comme des moments plus tragiques [ je vous laisserais le soin de les découvrir ]. Apportant un souffle plus juste et équilibré à un scènario qui aurait tourné court sans ces petites intrusions dans la vie de tous les jours de nos héros, Arleston montre avec efficacité le quotidien de cette brigade qui vous séduira par son punch et ses personnages déjà charismatiques.

Là aussi, si le scènario est plutôt réussit, l'un des fondements principaux de cette série est le dessin de Balak et Zimra qui livrent comme tous les "auteurs italiens catalogués jeunesse", un graphisme qui emprunte facilement aux mangas, mais réhaussé par des couleurs vives et très accrocheuses. Barbucci étant le mentor pour cette série, vous saurez comment ces demoiselles ce sont inspirées du travail de Barbucci. C'est dynmique à chaques cases, on est proche du dessin animé et se laisse facilement lire.

Bref, ce premier tome de "Lord Of Burger" est tout simplement expressif dans tout ses termes et permet de découvrir une nouvelle facette de la BD avec un thème très peu développé à ce jour, hormis les mangas qui en raffolent. Du coup, c'est avec une grande surprise qu'on dévore cette BD à la couverture aussi souple que son énergie. A découvrir sans plus attendre.