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Résumé :

Le dessinateur continue son œuvre de vengeance en liquidant des assassins sortant de prison. Mais l’étau se resserre sur lui, tout comme les liens qui l'unissent à Léa, le commissaire en charge de l’enquête sur le "tueur de tueurs".
La commissaire va finir par comprendre la vraie nature du dessinateur, les cicatrices causées par la perte de sa fille Caroline, suicidée après avoir été violée.
Le dessinateur sait que Léa touche au but et qu'elle n'aura pas d'autre choix que de faire son devoir. Qu'importe. Il veut accomplir une dernière mission. Dans Paris, il y a plus fou que lui. Un homme qui décapite des anonymes au katana. Un tueur que le dessinateur doit affronter. Car après avoir passé trente ans à dessiner des salauds, il faut qu'il aille au bout de son destin : tuer ceux qu'il a dessinés ...

Chronique :

Le thriller a toujours été un gigantesque vivier d'influences pour la BD et la collection Grand-Angle qui le prouve avec la fin de ce dyptique.
Erroc et François Dimberton font preuve d'une réelle audace narrative en mettant en scène ce que tous parents meurtris, aimerait faire, à savoir rendre justice eux-même !. C'est pour cela qu'on s'attache au personnage, ne le jugeant pas pour ses actes, mais encourageant ses agissements par la lecture... Biensûr, décrire la série "Le Dessinateur" serait réducteur, si on ne s'attache qu'à la trame initiale, car les scènaristes sont allés plus loin et nous offrent un final stupéfiant.

Même graphiquement, on est dans le très bon pour un style réaliste. D'ailleurs, on pourrait presque penser à vue d'oeil que Jean Trolley travaille beaucoup à partir de photos.

Le seul reproche que je noterai, serait la couverture qui aurait eu plus d'impact en couleurs directes comme sur les XIII par exemple. Toutefois, "Le Dessinateur" est un thriller sombre et soutenu par une intrigue aussi passionnante qu'inattendue !.