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Résumé :

Dans le futur post-apocalyptique imaginé par Jean Dufaux et Yacine Elghorri, seule subsiste une poignée d'humains, rassemblés au sein de ce dernier bastion qu'est Medina, tentant de résister tant bien que mal aux assauts des Drax. Tout contact avec ces monstrueux extra-terrestres se solde par d'atroces mutations, ne laissant d'autre choix aux survivants que d'éliminer les infectés, fussent-ils leurs frères, femmes ou enfants. Alors que l’ issue de cette lutte paraît inéluctable, la flamme de l'espoir semble toutefois se rallumer : le soldat Karlov a réussi à reprendre Hedron, 14 ans, aux Drax. La prophétie veut qu'elle porte en elle la « Grande Rédemption» ...

Chronique :

Avec un scènario de cet accabit, les fans de Starship Troopers, d'Aliens ou encore de Mad Max vont certainement se reconnaître dans cette série post-apocalyptique et qui présente pour un premier album, une intrigue efficace qui met Jean Dufaux sur la marche des scènaristes capables de s'adapter à tous styles de récits. Il faut avouer que "Médina" est hors-norme dans le catalogue du Lombard et innovant pour Jean Dufaux qui pose des bases solides et entretient l'intrigue avec un final surprenant. Même pour ceux qui n'aiment pas ce genre de récit, la fluidité et la simplicité de l'histoire devrait leur permettre de rentrer directement dans le récit, de se familiariser avec l'environnement et les protagonistes.

Si le scènario est captivant et intéressant, je dois bien avouer que le dessin de Elghorri ne m'a pas convaincu et me laisse perplexe sur la qualité et le devenir de cette série... Même si au bout de quelques pages ce détail s'envole... j'imagine juste la personne qui feuillette cette BD en librairie et qui en 20 secondes doit se faire une opinion quand à la décision de l'achat... On verra la suite pour voir l'évolution graphique de cette série.

Par contre, pour le scènario imaginé par Dufaux, il ne faut rien changer et ce concentrer sur la mise en chantier des deux dernier tomes pour nous surprendre et ne pas tomber dans la facilité. Ce premier opus démontre le contraire et prouve qu'il y a encore beaucoup de sujets à traiter dans la BD, dans n'importe quel style.