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Résumé :

Le FBI l'appelle « La chanson douce ». En quinze ans, il a tué dix magnifiques jeunes femmes, qu'il a atrocement mutilées avant de les violer, puis de les laisser succomber. Il signe ses crimes d'une poupée musicale qu'il laisse dans les bras de ses victimes, et le FBI n'avait pas l'ombre d’une piste... Jusqu'à ce qu'il laisse Patsy Lee en vie. Mais, défigurée, profondément choquée, la jeune femme refuse de coopérer.
Elle sera la première mission de Lloyd Singer, qui a décidé d’exorciser les actes de Makabi en devenant agent du FBI. Ses supérieurs en sont persuadés : sa gentillesse, couplée à son immense compassion feront de lui l'interrogateur idéal pour Patsy Lee, bien plus que tous les intimidateurs du Bureau. C'est ainsi que le futur agent Singer se retrouve sur la piste de La chanson douce. Mais cette musique suffira-t-elle à adoucir la violence de Makabi ...

Chronique :

Si le tome précédent posait les bases d'une histoire hâletante et promue à un bel avenir, celle nouvelle fournée confirme l'excellence de cette série... Et tout particulièrement de son scènariste qui a bien l'intention de ne laisser aucuns temps mort aux lecteurs.
On souffre, on suit, on découvre, on a mal et on doute autant que Lloyd Singer qui se retrouve dans de sale draps, livré au serial-killer... Luc Brunschwig en profite pour approfondir l'intrigue, toujours avec ce mécanisme de flash-back qui étoffent le scènario et permet de connaître mieux notre personnage également...

Cette expérience narrative apporte la densité à un scènario long, tortueux et efficace... A aucun moment l'intrigue se contente de facilité pour guider le lecteur et bien au contraire emmène ce dernier vers de fausses pistes... Je ne sais pas comment vont se sortir les personnages de ce scènario machiavélique, mais le prochain tome risque d'être éprouvant pour nos nerfs.

On continue avec un Olivier Neuray inspiré !. Capable de nous surprendre à chaque page, avec un cadrage serré, ce qui renforce le côté angoissant de certaines scènes... Les couleurs et le N&B sont imposants et renforcent davantage la paranoïa qui émane de ce volume. Il est évident qu'Olivier neuray à atteint la perfection dans son art. Je serais curieux de voir son travail en N&B ?...

Avec ce tome, Luc Brunschwig a poussé très loin l'intrigue, arrivant parfois à nous perdre pour mieux nous surprendre... A la fin de ce tome, on est un peu perdus, nous qui croyions toucher un bout de la conclusion, c'est ratée... On voit là, l'efficacité d'une bonne intrigue qui trouvera son dénouement au prochain tome intitulé: "Seuls au Monde"... Définitivement "Lloyd Singer" s'inscrit comme un incontournable du 9ème art et pose un personnage maintenant élevé au rang de culte !.