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Résumé :

Il est Nosferatu, le monstre qui a voulu vivre en homme...
Tué en 1945 par son plus fidèle serviteur, il est pourtant de retour dans le monde des vivants, et il a changé. Désireux de percer l’énigme qui entoure sa résurrection, il explore une cité souterraine oubliée des hommes depuis deux millénaires, la cité des origines, celle où sont nés les vampires, celle où lui s’est transformé en créature de la nuit. Là, dans les ruines de ses plus vieux péchés, l’amour, les trahisons et les secrets gardés des siècles durant reviennent le tourmenter. Erick, le chasseur de vampires, est sur les traces de Nosferatu mais il n’est pas seul à le traquer. Une autre créature de l’ombre le guette et tisse patiemment sa toile. Il se pourrait que le monstre ne soit pas celui qu’on croit ...

Chronique :

Olivier Peru est sur tous les fronts en devenant l'un des plus importants scènaristes du catalogue Soleil avec Arleston et Mangin.
Avec ce second et dernier tome de "Nosferatu", il impose un style et une construction narrative plutôt chargée en péripéties, qui donnent très peu de temps mort à l'intrigue... Et c'est tant mieux, car sa vision du mythe du vampire dans "Nosferatu" est plus moderne, plus rentre-dedans avec de belles scènes d'anthologies... Mais le plus remarquable est cette finesse dans l'écriture avec un portrait du personnage qui se livre en émotions et en devien presque humain. Sans tomber dans le pathos, l'intrigue, les manipulations, les seconds personnages et tous les autres éléments qui construisent cette intrigue palpitante s'emboitent pour former un concept autour du vampirisme jusque là encore inédit !.

Dès le premier tome, j'étais admiratif du travail de Stephano Martino qui avait soin de peaufiner chaque cases pour en faire des bijoux graphiques. Sur ce second tome, il se surpasse et nous prouve que son talent progresse et qu'il maîtrise à la perfection l'art du découpage.

Au final ?... "Nosferatu" aurait pût facilement atterrir dans la collection "1800" car ce dyptique n'aura eu de cesse d'évoluer, de se réinventer au fil des pages, jusqu'à devenir une entitée impeccable qui montre non seulement que Peru est un scènariste qui maîtrise son sujet, mais aussi qu'il est possible d'écrire des histoires complètes en deux tomes sans tomber dans la facilité. Maintenant complète en deux tomes, je vous invite à découvrir "Nosferatu".