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Résumé :

À cause d’un vieux livre de bord, le Marsu et son ami Hector sont catapultés dans le passé et se retrouvent au XVIe siècle sur une caravelle espagnole, échouée sur un banc de sable du Rio Soupopaoro, au plus profond de la jungle palombienne.
Son équipage folklorique composé de fi ers Ibères au sang chaud a bien du mal à faire taire ses régionalismes. Andalous, Catalans, Castillans et autres passent leur temps à s’écharper ! Seule l’autorité du terrible et nasalement surdimensionné capitaine Gazpacho arrive à maintenir un semblant d’ordre sur le navire. Car la tension monte ! Alors que ses hommes ne rêvent que de regagner les rivages de leur lointaine Espagne, leur capitaine refuse de rentrer au pays avant d’avoir découvert un trésor à déposer aux pieds de son Roi. ...

Chronique :

Vibrant hommage aux strictes infinies de l’histoire des Mayas avec une besace remplie d’idées ( l’or des Mayas, les Conquistadors et dernièrement la fin du Monde ), Colman tisse un récit haletant qui brise les codes de la série avec un voyage temporel dans le passé qui va apporter à l’intrigue, la densité des rebondissements et surtout un vent frais à la série, qui mérite ici toute notre attention.
Pourquoi ?... Parce qu’au début je pensais que cette idée était facile et pas du tout adapté à l’univers du Marsupilami. Mais il faut bien avouer que Stéphane Colman à réussit à donner de la profondeur à l’histoire avec des personnages remarquables et surtout beaucoup d’aventure pour Hector et le Marsupilami.

La frontière entre le style Franquin et Batem est bien mince et permet aux lecteurs nostalgiques d’apprécier outre mesure cette série… Bien sûr, sans être un copier / coller, Batem distille son propre style et commence à donner un autre visage avec un trait fin et nerveux.

Si on peut parler de pont entre les anciens albums rigoristes et les nouveaux à paraître, il est possible que Colman décide de donner une certaine modernité aux futures intrigues et de les mettre en phase avec les attentes des lecteurs et non d’un cahier des charges, hériter de l’époque Franquin !. « Santa Calamidad » en est la preuve et vous fera passer un excellent moment de lecture. A découvrir sans plus attendre ue.