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Résumé :

Une fois n'est pas coutume... Dans Le Casse, Parker déroge à ses habitudes et accepte de travailler avec un type qui n'est pas du métier. Et pour réussir ce coup, il doit monter une équipe de douze pros... C'est beaucoup trop, mais le butin en vue est fabuleux ! Et, surtout, il y a ce coup tellement ambitieux et énorme : mettre en coupe réglée une ville entière ! En une seule nuit, tout sera réglé ...

Chronique :

Un héros antipathique, une ville qui n’est pas accueillante et perdue au milieu de nulle part. Un casse qui tourne court ! . A cela s’ajoute une bande de voleur que l’on découvre petit-à-petit. Bref, pour ce troisième opus, la barre est placée très haut et nous offre une intrigue alléchante où comment dévaliser en une nuit, toutes les banques de la ville.
Digne des grands thrillers qui inondent le cinéma et la littérature, Darwyn Cooke retranscrit avec efficacité le roman de Richard Stark, posant d’emblée une ambiance et surtout un rythme de narration soutenu, pour garder le lecteur en état de fébrilité constant.
On suit notre héros dans la préparation de ce braquage hors du commun, avec tous les ingrédients du genre ( nouveaux personnages, reconnaissances, traitres, action à la pelle et j’en passe des meilleurs ) qui dynamisent le récit, au point de le rendre nerveux et très cinématographique dans son découpage.

Si le scénario est une bombe, les planches de Darwyn Cooke le sont aussi, avec un soin tout particulier dans la stylisation rétro de son trait, qui paradoxalement fait très moderne avec cette couleur en bichromie. On atteint des sommets d’élégance, digne des plus grands auteurs de BD. Et pourtant, si vous ne faites que feuilleter l’album, cela ne saute pas aux yeux !!.

Avec cette belle alliance de scénario efficace et de dessin glamour, « Parker » est l’exemple même que l’adaptation d’un roman noir peut s’avérer fructueux quand on tient deux auteurs qui maîtrise leur art ! On attend maintenant le dernier tome de pied ferme.