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Résumé :

ZAYA avait presque tout pour elle : deux filles craquantes, une soeur adorable, une somptueuse maison sur une des planètes résidentielles de la galaxie et la renommée pour la qualité de ses sculptures holographiques. Mais ZAYA revenait de loin : de la Spirale.
Même si elle était officiellement retirée, elle savait qu'elle ne pouvait refuser l'ordre impérieux de l'organisation criminelle galactique, dont elle avait été une des tueuses les plus réputées, de la rejoindre sur le champ. Elle n'avait jamais eu peur de la mort.
Mais si elle avait su que ce qui l'attendait était encore pire que la mort, peut-être aurait-elle pris le risque de déserter... À coup sûr même ! ...

Chronique :

Moi qui pensé qu’en matière de rythme, les deux premiers tomes étaient intenses, je me suis complètement trompé. Ou alors Jean-David Morvan s’est soudainement réveiller pour offrir un dernier tome époustouflant. Tout va vite, l’intrigue calibrée au millimètre près, ne laisse que peu d’approximation, répondant à nos attentes et délivrant au fil des pages les réponses sur cette amnésie générale.
Du coup, on comprend le complot qui tourne autour de Zaya et pourquoi personne ne se souvient d’elle, faisant de cette intrigue un archétype nouveau du genre science-fiction moderne, digne d’un Philip K. Dick. C’est la structure narrative qui est précise, fluide dans son déroulement et surtout facile à comprendre au final, pour n’importe qui. On se plonge dans ce thriller futuriste sans peine, découvrant de nouveaux horizons scénaristes, qui on l’espère sera un peu plus légion en BD.

Tout comme les premiers albums, le travail graphique du chinois Huang Jia Wei est parfait dans ses moindres détails et sa forme visuelle. Loin du genre européen et asiatique ( le manga ), sa ligne souple, presque sous acide offre une énergie et une atmosphère très profonde. On a vraiment pas de mal à s’immerger dans ce décorum futuriste.

Série en 3 tomes, Jean-David Morvan prouve avec « Zaya » qu’il est possible techniquement d’écrire une intrigue redoutable, solide, de présenter un personnage qui fonctionne et qui plaît, tout en travaillant une histoire qui trouvera son dénouement sans faire pitié. Si vous aimez la science-fiction cérébrale, « Zaya » est chaudement recommandé.