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Résumé :

Le tome 3 de DoggyBags sera muy caliente, puisque les trois histoires se déroulent au Mexique, plus précisément à Ciudad de Juarez, capitale internationale du narcotrafic et du kidnapping. Au Mexique, la vie ne vaut rien, mais elle a un prix. Au sommaire de ce DoggyBags 3 : le chef d’un cartel hanté par les crimes qu’il a commis ; un « Rape and Revenge » érotico-exotique sur fond de danse du voile ; et la vengeance de deux flics névrosés contre le cartel le plus dangereux de la ville, le jour de la fête des morts ...

Chronique :

Avec déjà trois volumes parus, la série « Doggy Bags » s’impose déjà dans le paysage des comics français, avec une nette préférence pour monsieur Tarantino dans l’esprit, que les personnages en collants moulants.
On retrouve donc trois histoires toujours composées de personnages bien construits ou en général la violence et l’horreur est le moteur narratif de ces intrigues:
« Room 213 » nous transporte au Mexique avec un espèce de chef psychopathe qui aime décapiter dans un décorum étouffant visuellement… On attaque ensuite « La Danza de los 13 Velos » ou comment l’art du strip-tease peut-être fatale… Mais c’est surtout le style employé pour amener la narration qui fait étincelle. Ensuite, on termine avec l’excellent « Dia de Muertos », bataille rangée en pseudo justiciers criminels et trafiquants de drogue. Un régal en tout point de vue.

Pour le dessin qui joue ici un grand rôle, les différents auteurs articulent leurs travaux sur le mouvement et la dynamique pour créer une rapidité de lecture et condenser ainsi beaucoup de choses en très peu de place… Mais toujours aussi gore et violent graphiquement.

Outre cette effervescence autour des histoires, c’est tout l’univers de la série, de la maquette de l’ouvrage et de tous les bonus qui placent la barre très haut. On tient-là ce qui se fait de mieux dans le genre Z… On pourrait presque entrevoir une série télé un peu comme les « Chroniques de Metal Hurlant » !... A découvrir et à soutenir de toute urgence.