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Résumé :

Alexandre, engagé comme zouave pour échapper à une accusation d’un crime qu’il n’a pas commis à Paris, est rattrapé par son passé alors qu’il regagnait sa garnison au Mexique : il est donc mis sous les verrous pour être jugé. Mais étant donné les revers militaires, les généraux proposent à Alexandre de retrouver une semi-liberté à condition de mettre à leur service sa connaissance du pays, et de partir à la recherche des révolutionnaires et de leur chef. Avec quelques-uns de ses camarades dont Crayon, il part donc le long du Rio Grande pour mener à bien cette mission qu’il n’a pu refuser ...

Chronique :

La première chose qui m’interpelle dans cette série quand j’ai les albums entre les mains sont les magnifiques peintures qui ornent les couvertures, réalisées par le talentueux Ersel !.
Du coup, il est plus aisé d’entrer dans l’univers du « Zouave » et d’apprécier le scénario de Renot qui pour boucler ce dyptique s’est amusé à écrire une intrigue plutôt compacte et bourrée de rebondissements… C’est pour cela que notre héros Alexandre se retrouve dans une intrigue un peu décousue où il est soldat et devient un chapitre plus loin, défenseur des opprimés ou aventurier à la recherche d’un trésor du côté Mexicain… Pour de l’aventure, on n’a pas le temps de souffler, mais on aurait aimé que Renot creuse un peu plus les personnages et sache faire des pauses pour mieux servir l’intrigue finale aux lecteurs.

Tout comme le premier volume, Ersel continu d’explorer son univers avec un graphisme impeccable réalisé en couleurs directes et très fin dans l’ensemble. Même si on peut reprocher quelques défauts moindres, Ersel est un auteur technique à suivre.

Si cette histoire se conclue en demi-teinte avec un premier album très prometteur et un final un peu bancal par l’apport d’éléments trop nombreux dans l’intrigue, sans vraiment les exploiter, « Le Zouave » aura sût nous divertir… Et c’est bien là l’essentiel. Pour fans inconditionnels de BD d’aventure.