Chronique
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Eric Powell s’est avant-tout le créateur génial de « The Goon » qui cartonne actuellement dans le monde du comics.
Avec « Chimichanga » il s’offre une carte blanche en créant ce monstre ( le chimichanga ) qui se trouve être la propriété d’une petite fille nommé Luna qui possède un visage qui ressemble plus à V Pour Vendetta qu’à une fillette de 5 ans...
Si l’approche est fantasmagorique avec une succession de gags un peu lourds, Eric Powell reste attaché à une écriture intelligente, capable d’introduire des messages forts comme l’amitié ou le rejet… Il joue de cela pour donner de l’épaisseur aux histoires et faire prendre conscience à ses lecteurs de l’amour de la vie. Absurde et parfaitement maîtrisé, ces deux amis que tout oppose s’avèrent être au final attachant comme de vieux amis.
A n’en pas douter, Powell a beaucoup évolué dans son approche graphique qui se veut très cartoon en couleurs directe… Elle va parfaitement à l’esprit de l’histoire et laisse éclater le talent d’Eric Powell à travers des planches léchées et qui séduirons l’ensemble des lecteurs.
Avec « Chimichanga » Eric Powell prouve qu’il est un artiste touche à tout et fait de ce one-shot un laboratoire expérimental, autant dans le dessin qui a beaucoup évolué, que l’histoire qui est à cent lieues de sa production habituelle…. A recommander si vous aimez Eric Powell et les univers décalés.
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