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Dupuis présente :
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Abymes |
Tome
1 |
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Par
Mangin & Griffo I 56 pages I
15,50 Euros I Extraits |
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| Résumé
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Balzac est furieux. Non seulement la Revue de Paris a suspendu la publication de La peau de chagrin, mais en plus celle-ci a été remplacée par un feuilleton anonyme qui raconte dans un style tout balzacien la vie, et donc les turpitudes, d'un certain... Honoré de Balzac. Tout ce que l'écrivain a cherché à cacher avec le plus grand soin tout au long de son existence se retrouve exposé au grand jour, au risque de ruiner sa vie sociale, sa carrière, et même de le mener en prison ! Prêt à tout pour découvrir l'auteur de ce canular, il s'engage dans une quête qui le mènera au bout de lui-même. Un récit brillant, entre enquête policière, conte philosophique et farce macabre, au coeur de la vie mondaine et littéraire du XIXè siècle
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| Chronique
:
Ce n’est pas évident de parler d’une histoire déjà compliqué à mettre en place, à comprendre tout du premier coup et surtout d’en parler… Car bien sûr il ne faut pas spoiler et laisser aux lecteurs le soin d’apprécier à sa juste valeur ce récit.
Sachez tout de même qu’il présente sous forme d’abyme ( d’où le titre ) un instant de la vie d’Honoré de Balzac qui voit des fractions de son présent s’inscrire sur un livre qui peut lire au moment même !. D’une réalité et d’une intrigue redoutable d’efficacité, Valérie Mangin développe un récit schizophrénique et pourtant habité d’une maturité comme s’il s’agissait d’une histoire travaillée depuis des années.
Et l’enquête que va mener Honoré de Balzac pour découvrir le fin mot de cette histoire et à la hauteur du scénario qui nous brouille les pistes avec une construction narrative sans failles.
Pour le dessin, on retrouve Griffo qui est un habitué de ce genre de récit et offre une partition réussie entre planches élégantes, décors travaillés et couleurs classiques pour notre plus grand bonheur.
Si on peut saluer le travail de Griffo pour le dessin, je pense que les applaudissements iront d’abord pour Valérie Mangin, qui aura tout au long de cet album posé un suspens intenable et construit de façon « abysmal » un récit complexe dont l’architecture narrative est très dure à décrire… Une lecture s’impose pour comprendre le degré de folie de l’intrigue et s’ouvrir à de nouvelles formes de thrillers.
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Note
dessins |
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Note
scénario |
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| | chronique
écrite par Philippe Duarte | |
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