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Résumé :

S'ils veulent que la publication de « PCP » continue, Saikô et Shûjin ont six mois pour en faire un titre capable de rivaliser avec les mangas d'Eiji ! Malgré cette condition très sévère, les deux amis décident de faire une histoire en cinq épisodes !! Jouent-ils leur avenir de mangaka sur cette série ? ...

Chronique :

L’engouement porté pour cette série est tout à fait justifié et présente comme d’habitude une histoire parfaitement calibrée, même si on doit avouer que ce 12ème tome fait un peu transitoire par rapport au précédent.
Disons qu’Ohba a décidé de s’arrêter sur des personnages et de les développer un peu plus en profondeur pour mieux les cerner… Comme par exemple Shiratori sur lequel l’auteur s’étend et nous en apprend un peu plus sur lui et sa famille… un brin excentrique, il faut le souligner.
Cette idée est intéressante si l’auteur décide d’accorder des chapitres à d’autres personnages aussi marquants dans la série, ce qui sera bénéfique à long terme.

Mais le cœur même de ce manga reste toujours l’ascension d’Ashirogi Muto dans le milieu du manga, qui voit enfin ses efforts récompensé... On est presque content pour lui, car dès cet instant, l’histoire s’emballe et on reste scotché à l’intrigue. Même moi, je n’arrive pas à m’y décoller, pressé de pouvoir lire la suite.

Il est évident qu’avec une telle qualité dans le scénario et le dessin, q’Ohba va faire évoluer sa série et je l’espère nous offrir des moments forts… Ce tome qui reste transitoire est à découvrir.