Chronique
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Longtemps considéré comme une série potentiellement abandonnée par les auteurs et l’éditeur, le second tome de « Pest » est apparu comme un messie et une victoire qui fera plaisir à tous ces lecteurs qui ne désespérés pas de voir sortir ce second et dernier tome.
On se replonge dans cet univers délirant où le travail de Corbeyran est toujours remarquable dans sa façon de construire une intrigue et de distiller petit à petit tous les mécanismes de l’histoire. Bien sûr, on se doutait déjà du final, regrettant que Corbeyran n’est pas développer un peu plus le personnage d’Abelard Tournemine… Par contre, toute la lumière est faite sur la maladie mystérieuse nommée « pest » et prend ici un revers inattendu qui place la série « Pest » comme un ovni.
Même avec un style qui pourrait être catalogué « humour », on arrive facilement à passer au dessus de ça pour s’introduire dans le récit et apprécier la complexité du travail d’Amaury Bouillez qui charge ses cases de détails toujours maîtrisés et apporte ainsi à cet univers tout son charme.
Avec presque dix ans entre les deux parutions, on peut dire que l’attente fût longue mais largement mérité au vu du final !... Certes classique dans son approche mais suffisamment intéressant pour passer un agréable moment de lecture… A découvrir.
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