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Résumé :

Empereur de l’antique île aux Dragons de Melniboné, Elric, albinos et malade, règne sur un peuple plurimillénaire à la puissance héritée des dieux. Mais sa santé fragile l’oblige à user de drogues et de magie pour survivre. Son cousin Yyrkoon, qui méprise ces faiblesses, tente de remettre en cause sa légitimité à posséder le trône de rubis. Apprenant qu’une attaque de pirates sanguinaires se prépare, Elric saisit l’occasion pour tenter de restaurer son autorité. Il va révéler ainsi une personnalité complexe, mais aussi son allégeance aux sombres desseins d’Arioch, le plus puissant des Seigneurs du Chaos ...

Chronique :

Des séries d’héroic-fantasy il en sort chaque mois et il devient très dur de faire son choix dans la quantité et la qualité. Avec « Le Trône de Rubis » on se dirige plutôt vers l’excellence puisqu’il s’agit tout simplement d’une adaptation de la saga de Michael Moorcock qui semble-t-il apprécie le travail des auteurs et place cette version dessinée comme la plus aboutie artistiquement parlant.
Du coup, cette nouvelle série sera à double tranchant car elle devra surtout convaincre ceux qui aiment le roman… En cela, le travail de Didier Poli et Jean Bastide sur ces planches et tout simplement remarquable avec quelques grandes cases que ne renierait pas un Philippe Druillet par exemple !... On plonge facilement dans cet univers foisonnant, dont le découpage et la construction de l’histoire est bien digérée de la part de Julien Blondel qui permet avec son savoir-faire de poser judicieusement des rebondissements, d’alterner les scènes d’actions avec des passages plus littéraires et de donner du corps à la rivalité entre Elric et Yyrkoon.

Même du côté graphique, on se régale de ses superbes planches, massives dans l’ensemble, parfaite dans le contraste du N&B et éblouissantes quand le récit fait appel à la lumière.

Avec « Elric » les éditions Glénat ont découvert la série d’héroic-fantasy de l’année et on espère vivement que la suite ne va pas trop tarder !... A posséder impérativement.