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Résumé :

Y-FRONT MOUSE, c’était LA star des années 80 ! Tous ses albums étaient disques d’or, il avait sa propre émission télé et radio, il tournait dans des spots publicitaires et était la vedette de grands films… Bref, une vie de succès, d’argent et de conquêtes.
Mais aujourd’hui, tout ça n’est plus que de l’histoire ancienne, Y-FRONT est tombé dans l’oubli et l’alcool… Avec un peu de chance, on peut encore l’apercevoir écumant les bars en compagnie de son ex-manager : une dent creuse appelée « Gold Tooth ». Ensemble, ils essaient de se rappeler au bon souvenir des clients, dans l’espoir que ceux-ci leur offrent une tournée… Heureusement ils ne comptent pas en rester là, et vont tout faire pour revenir sur le devant de la scène ...

Chronique :

« Y Front Mouse » est un furoncle graphique sortit de l’imagination de la japonaise Takayo Akiyama qui exulte le vice, la drogue, la grossièreté et le star-système à travers ce personnage sympathique qui essaye de retrouver gloire et célébrité.
Mais sortit de ce glamour, l’odeur de l’alcool et des drogues refait surface à travers quelques histoires d’une dizaine de pages où l’auteur brosse un portrait peu flatteur à cet univers superficiel. On aime ce personnage car au final il est sincère et par bien des aspects, on aimerait s’y projeter même si c’est une souris façon peluche en slip crade !
Inégal d’une histoire à l’autre, l’ensemble se lit d’une seule traite, de façon jubilatoire devant cette narration sans tabous.

C’est dans un style typiquement underground à l’européenne que Takayo Akiyama crée ses planches, lorgnant parfois du côté de Crumb ou Shelton pour le côté artistique, brouillon et faire plus stylisé… Dans tous les cas et avec le genre d’histoires que l’on découvre dans cette BD, le graphisme de Takayo Akiyama va parfaitement à cette série trash.

Que ce soit dans son format, dans le N&B ou le style du dessin, jusqu’en allant sur le choix du dessin de la couverture et des histoires développées dans cette BD, « Y Front Mousse » reste et restera culte pour tous ceux qui ont eu l’audace de lire cette BD.