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Résumé :

Au pied du Vésuve, le jeune Vasco et ses trois amis d'enfance font la découverte d'une cité engloutie qu'ils gardent secrète. Des années plus tard, à la demande de l'un d'eux, Niccolo dell'Aquila, Vasco se rend à Naples collecter les impôts pour la Reine. Il découvre alors une Naples appauvrie, en proie à la famine, où sévit une mystérieuse bande de voleurs ...

Chronique :

Aborder un nouvel album de « Vasco » est toujours un grand plaisir quand on aime l’histoire dans la BD, les intrigues bien construites et surtout les belles planches.
Tout ici est réuni dans ce nouveau dyptique qui nous emmène dans une histoire plutôt tarabiscoté et qui devrait prendre une tournure plus inquiétante par la suite…Car pour ce premier épisode, le scénariste développe une trame intéressante depuis la découverte d’une cité antique ensevelie, même si pour le moment l’histoire ne tourne pas essentiellement autour d’elle !.
On part plutôt de la base d’une histoire, avec de pauvres gens exploités et volés par le pouvoir en place, toujours en manque d’argent et prêt à laisser mourir de faim son peuple… Comme si l’histoire transposer à moindre mesure notre époque à celle de « Vasco ». On arrive du coup à mieux s’immerger dans les arcanes de cette intrigue qui prendra fin avec le tome 26 déjà intitulé « La Cité Ensevelie ».

Rien à redire donc sur le scénario !... Mais sur le dessin, c’est aussi toujours une claque visuelle autant sur les personnages que les décors qui nous ouvrent les yeux sur ce qu’est l’Art dans la BD ! C’est-à-dire qu’il y a vraiment aucun défaut dans les planches de Rousseau, exécuté de main de Maître avec une précision inégalable et aussi belles que celles du regretté Chaillet… je peux vous dire qu’aujourd’hui il devient rare de voir un dessinateur passer autant de temps sur ses planches pour un résultat pareil.

S’il y a bien une série qui peut détrôner « Alix » de nos jours, « Vasco » se pose en digne héritier et relève le défi de moderniser tout en passionnant le lecteur sur cette période… On attend la suite avec impatience pour confirmer l’excellente tenue de ce dyptique.