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Résumé :

Georgette, la femme de Superdupont qui croupit dans les geôles de la forteresse des filles perdues, désire un enfant de lui. En proie au doute sur son éventuelle paternité, notre héros croise le chemin du professeur Bourg-Moylemoult, sinistre gynécologue aux plans machiavéliques. Superdupont à la rescousse! ...

Chronique :

Avec la crise que traverse la France à cause du Président Hollande, de cette morosité ambiante qui nous ronge et cette fâcheuse habitude de ne plus faire confiance au fameux « Made in France », sortir un album de « Superdupont » s’avère être une idée lumineuse qui fonctionne comme un médicament générique : mortel ou pas !.
Dans tous les cas, on prend du plaisir à travers un récit plutôt long de Gotlib et Lefred-Thouron qui force la caricature de notre fameuse jeunesse pour glisser vers des récits courts et finir sur des gags en une page, point culminant de cet album… D’abord car ils rassemblent l’esprit initial de la série, ensuite parce qu’ils sont en N&B avec du gris et ne s’embarrassent d’aucune censure… Voilà l’esprit franchouillard de Superdupont.

Savoir si j’aime la couleur ou pas en ce qui concerne le travail de Solé ?.... Mon verdict penche davantage pour le N&B que l’on retrouve sur les gags en une page et offre cette quintessence même du coup de crayon, de la plume, des aplats de pinceaux avec la couleur grise afin de donner du volume et du relief aux arrières plans… Définitivement, Solé est un auteur méticuleux qui maîtrise parfaitement l’art de la BD.

Peut-être moins bon que les premiers opus, ce « In Vitro Veritas » aura le mérite de déterrer quelques perles oubliées et de nous les faire partager enfin en album…. Et Dieu sait qu’on en a besoin ces derniers temps.