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Résumé :

Esprit fin, fine lame, le chevalier d’Eon est une icône de l’ambiguïté sexuelle et l’un des grands mystères de notre histoire. Les polémiques sur son sexe sont l’un des plus croustillants potins du XVIIIe siècle. Mais son histoire n’a de glamour que le commencement. Il a bien été l’espion androgyne aussi à l’aise en jupe qu’en uniforme de capitaine des Dragons, sillonnant la Russie et l’Angleterre pour le compte de Louis XV, mais son dévouement pour ce roi capricieux et peu sûr de lui, lui vaudra plus d’ennuis que de bonnes fortunes et le costume féminin sera pour lui une prison imposée par son roi qu’il devra porter de ses cinquante ans jusqu’à sa mort ...

Chronique :

Agnès Maupré s’installe petit à petit dans le paysage de la BD avec des séries originales, notamment avec « Milady de Winter » et aujourd’hui « Le Chevalier d’Eon » qui se déclinera en seulement deux tomes.
Elle arrive avec aisance à transposer cet univers dans la BD et à donner vie à ce personnage fantasque, connu pour avoir la faculté de se travestir en femme aussi belle que vraie pour jouer l’espion à la solde du Roi Louis XV.
Pour cela, Agnès Maupré développe l’intrigue autour de complots (un peu la routine pour cette époque) et de certains personnages pour construire une intrigue qui ne dévoile pas encore les grandes lignes… On se laisse facilement aspirer dans cette aventure romanesque et pleine d’action que le dessin vient contraster.

Il faut dire que son jeu de couleur, cette forme miniature de dessin surprend et nous éblouie à chaque pages… Il y a de quoi faire plusieurs lectures pour s’imprégner de son dessin, de sa touche graphique et de son sens chromatique assez vif.

Nul ne doute qu’avec cette nouvelle série, Agnès Maupré va vite s’imposer comme l’une des plus belle découverte… Série à découvrir au plus vite.