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Résumé :

Au sommaire du tome 5 de DoggyBags :
- "Death of a Nation" (Ducoudray, Run, Kartinka). Venez tous au Patriot Park : un endroit où l'on peut revivre les grandes batailles qui ont façonné l'Amérique ! Mais il n'est pas question ici de Mexicains ni d'Indiens : depuis l’épidémie zombie de 2018, la loi Romero nie la nationalité à toute personne infectée du virus, la chair à canon ne coûte pas cher, et toute la famille peut venir s'éclater à vider des chargeurs dans les reconstitutions impressionnantes de ce parc d'attractions hors-norme.
- "Rampage" (Ducoudray, Neyef). La loi du plus fort semble ne pas épargner non plus le quartier résidentiel de San Diego. Quand Shawn Nelson, ancien militaire addict à la meth, se rend compte que le puits qu'il creuse depuis des mois dans son jardin ne contient ni or ni dragon, le retour à la réalité est terrible... pour ses voisins.
- "Trapped" (El Puerto, Tomeus). Quand un crocodile géant albinos règne en maître dans les égouts de Miami, la loi de l'évolution bégaie et s'enlise dans une boue nauséabonde ...

Chronique :

Ce qu’il y a de bien avec Doggybags c’est que de suite on sait à quoi s’attendre ! On sait qu’on aura devant nous des personnages vraiment « pourris », impitoyables comme brutaux et dont les scénaristes auront su exploiter leurs personnalités en quelques pages pour se faire une idée précise des histoires.

Que ce soit d’un policier qui n’hésite pas à enfermer des braqueurs dans les égouts aux prises avec une créature issue des légendes urbaines (Trapped de El Puerto & Tomeus ), d’un fout qui braque un tank et dont le scénariste marie aussi bien la Chevalerie Arthurienne à cette escapade sauvage à bord d’un tank volé (Rampage de Ducoudray & Neyef), jusqu’au parc d’attraction Zombieland (Death of a Nation de Ducoudray, Run & Kartinka), « Doggybags » nous surprend toujours là où on ne l’attendait pas.

Il faut dire qu’il y a un sacré casting avant d’être publié dans cette revue, car ne pensait pas qu’il faut des créatures et du sang pour faire une histoire ! Il faut de bons personnages, une intrigue redoutable en 30 pages, une ambiance, des créatures et surtout un feeling pour coller à l’esprit Doggybags sans tomber dans l’excès ou le cliché !... Ces trois récits « Death of a Nation», « Rampage» et « Trapped» en sont la preuve et cela déjà depuis cinq numéros !... Vivement la suite.