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Résumé :

Printemps 1948 à Gagny en grande banlieue parisienne, Patronage de l’enfance orpheline. Le cadavre d’un enfant fugueur d’une douzaine d’années est retrouvé dans une carrière qui jouxte le parc de l’établissement. En apparence, une chute accidentelle est à l’origine du décès. Mais les marques d’une sévère correction sur le corps du gamin posent question…
Peu de temps après, à Paris, Philippe Crélard, patron de l’un des plus grands quotidiens du pays, est assassiné chez lui. Tout indique un crime de rôdeur. La pompe de ses funérailles, en présence de la quasi-totalité du gouvernement, souligne l’influence exceptionnelle du défunt, homme de pouvoir et de réseaux. « Enseveli avec son cortège de qualités et pas le poids d’un défaut dans le cercueil : un ange », comme le fait remarquer un peu cyniquement un policier ...

Chronique :

Avec Didier Daeninckx aux commandes du scénario, ne vous attendez pas à un thriller bien rangé ! Non ! Même si le synopsis reste malgré tout simple, le scénariste à réussit à construire une intrigue rythmé, bourrée de retournements de situations qui donnent une certaine intensité au récit et qui jusqu’à la fin vous surprendra ! Car le final, aussi étrange soit-il apparaît comme épique et aura tendance à vous scotcher.

Pourtant, rien ne laisser présager une telle succession d’évènements sans liens au début, qui vont finalement se croiser dans cette noirceur, ses magouilles politiques et toujours la composition du genre humain que Daeninckx aime mettre en avant.

Autant Mako possède une belle ligne graphique en général avec un dessin épais et précis, autant la mise en couleurs sur cet album gâche un peu le récit… J’aurais plutôt aimé à la limite, une version pinceau à l’artisanale avec des couleurs à l’aquarelle ou gouache, que cette épreuve chromatique qui utilise à mauvais compte les effets qu’offre le numérique !

Certainement l’un des thrillers le plus excitant de cette fin d’année, « La Chute d’un Ange » est à lire impérativement. En évitant de vous arrêter sur le dessin, car l’histoire est vraiment excellente.