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Résumé :

Maxime Stern prépare un plan d'abordage pour monter sur le bateau d’Hassan. C’est ici qu’est détenu Djad, le pêcheur somalien envers qui Max a une dette. Pour libérer son ami, le français a besoin du soutien de Churchill, ancien lieutenant d'Hassan. Pour le convaincre, il lui propose un marché : s’il l’aide, Max le débarrasse définitivement du pirate somalien qui, derrière ses atours de défenseur du peuple de Baravawee, cache des motivations beaucoup moins nobles ...

Chronique :

Le premier tome de cette histoire avait réussi à nous surprendre avec ce thriller économico-politique qui prenait sa source dans un contexte réaliste et avait su asseoir une intrigue calibrée et très prenante.

Avec « Toxic Warrior » Guillaume Dorison exploite son filon, réussit à donner de la consistance à son personnage, comme à donner une double lecture à son scénario qui s’inspire hélas des faits divers pour le rendre crédible… L’avantage de ce second opus, est la « vraie fin », pas ouverte, mais qui donnera au lecteur se répit tant attendu au milieu de ce déluge d’action, de complots et de mises à plats… Surtout concernant les pirates de mer, auxquels Guillaume Dorison laisse une grande place afin de mieux les comprendre.

Pour le dessin de Ponzio, pas la peine d’en dire plus. Depuis toutes ces années, il reste le même avec ce travail à base de photographie qui donne un ensemble hyper réaliste à ses planches.

Au final, « Black lord » restera une bonne série qui traite des pirates de mer qui infestent cette région d’Afrique et aura su donner du corps à une intrigue prenante… A découvrir.