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Résumé :

Le Magicien de Whitechapel : une pièce en trois actes signée Benn, dans le Londres de la fin du XIXe. Dans ce tome 2, l'illusionniste Jerrold Piccobello a les meilleurs tours dans son sac : l'immortalité et la compagnie du Diable ! Voyages en Europe par les chemins des cimetières, répétitions dans la chambre 69 des Enfers et, clou du spectacle, représentation à l'occasion du Jubilé de la Reine Victoria ! Mais chaque pièce a son revers, même si elle est truquée, et le maître des illusions sera toujours le Diable ...

Chronique :

Avec ce second opus, Benn réalise un album charnière sans temps mort et d'une parfaite maîtrise narrative, tant les nombreux rebondissements y sont légions, bien déployés et ne laissent filtrer aucune réponses au final qui ne devrait pas tarder...

Outre le côté surnaturel avec le Bouc que prend la série, l'auteur met en avant ce trio avec en plus Jerold et Céleste pour une succession d'évènements où notre magicien à deux doigts de son rêve continue de travailler son art ! C'est presque anecdotique, mais il est certain que l'auteur a prévu quelques retournements de situations dans le dernier opus pour nous surprendre.

Même son dessin à base d'une succession de hachures prend toute sa dimension à travers de belles cases où l'architecture urbaine se dévoile à la façon des gravures... Le tout exposé à de belles couleurs qui renforce l'ensemble de sa parfaite maîtrise graphique.

Du coup, on attend la suite en espérant qu'elle soit à la hauteur de nos espérances... A posséder.