Résumé
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Raptor nous donne à voir tour à tour deux mondes et deux âmes en proie au conflit. Sokól erre dans un paysage féodal et fantastique, chassant les monstres pour le compte de ceux qui peuvent s’offrir ses services, tandis qu’Arthur, un auteur de contes fantastiques, qui pleure la mort de sa jeune épouse dans le Pays de Galles du XIXe siècle, s’en remet au surnaturel dans le vain espoir de la revoir. Tous deux vivent dans le crépuscule entre la vérité et le mensonge, la vie et la mort, la réalité et l’imaginaire...
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Chronique
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Dave McKean est un artiste plasticien avant d’être un auteur de BD ! Oui, il créait de magnifiques planches BD, révolutionne par son traitement plastique la composition d’une BD, mais on univers est tellement complexe qu’il en devient compliqué de comprendre ce qu’il veut raconter.
Jouant sur nos nerfs, sur un récit qui se joue sur deux tableaux, il sculpte à l’image la vie d’un écrivain tourmenté dans un monde qui l’est tout autant, avec un verbe en langage soutenue, si bien qu’on a l’impression d’écouter un album de Doom Metal ! C’est tellement long que lorsqu’on arrive à la fin, on a complètement oublié comment le récit avait débuté ! Néanmoins, il reste tout ce travail de composition qui alterne de nombreuses techniques qui ravirons chaque esthète amoureux de la BD !
A découvrir uniquement si vous êtes un fan inconditionnel de l’auteur. |