Chronique
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Avec « Remina » Junji Ito, prouve deux choses : d’abord qu’avec le manga, qu'il est possible de raconter des histoires que la BD traditionnelle européenne serait incapable de faire sans tomber dans le ridicule et enfin que l’auteur est un maître incontesté des mangas d’épouvantes. Il fait reculer les limites du genre en inventant toujours des moyens narratifs pour nous surprendre, pour que le récit soit dense et effrayant en même temps.
Alors, quand on connaît en plus sa patte graphique qui est détaillée, dont le noir joue une grande place, on dévore ses pages sur une deuxième lecture pour pénétrer ce récit de fin du monde et de voir combien l’humain est un monstre avant tout ! Un très beau manga a possédé... |