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Résumé :

Les portes d’un tram s’ouvrent et un jeune homme flashe sur une femme qu’il ne reverra plus. C’est le point de départ de ce récit choral où les protagonistes, tous en train d’échouer dans leurs relations personnelles, sont comme les pièces d’un jeu d’échecs. Les pions se demandent si ce n’est pas le moment de sacrifier une pièce pour continuer à avancer. Les fous se croisent sans vraiment se trouver. Le cavalier, libre, capable de sauter au-dessus des autres pièces, mais vulnérable car, aussi insaisissable qu’il soit, un cavalier peut être pris par un simple pion. Ils avancent tous, se confrontent, se déplacent dans leur vie comme sur un échiquier. Ils sont tous connectés sans même le savoir et vont jouer une partie qui va changer leur vie ...

Chronique :

La vie, l’amour…. Est une partie d’échecs sans qu’on ne le veuille, avec des vies qui basculent quand les pièces se mettent en place de façon logique, entrant ou sortant dans une vie…

Victor Pinel réalise avec « Échecs » une histoire assez prenante, fournie en personnages, si bien que le début de lecture est un peu lourd à digérer, mais s’estompe pour laisser place à une histoire touchante, criante de vérité dans laquelle chacun pourra s’identifier en fonction de ses expériences personnelles dans le domaine de l’amour. Et cela, tout au long de l’album qui petit à petit, dirige l’intrigue vers un final logique… C’est d’ailleurs assez déstabilisant de lire une telle histoire.

De plus, tout le travail au niveau du dessin avec ses lignes souples apporte à l’histoire encore plus de saveurs… À posséder impérativement...