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Résumé :

L'empereur Augustus a cessé de vivre. Désormais, c'est au tour de Tiberius de régner sur Rome. Présent à ses côtés, Seianus est censé l'aider à asseoir sa domination sur la Ville éternelle. Mais la grandeur de Rome est fragile. Dans l'ombre, un complot se trame. Les conspirateurs, au nombre de sept, se surnomment les Liberatores ? les Libérateurs. Seianus est l'un d'eux et il compte sur la belle Morphea pour parvenir à ses fins. Arminius, lui, rêve de soumettre l'orgueilleuse cité à l'autorité de son peuple de Germains, les Chérusques. Marcus, son frère de sang et ami d'enfance, a rompu avec Arminius car il lui reproche d'avoir trahi Rome. Lui n'a qu'une obsession : retrouver son fils ...

Chronique :

On ne va pas présenter le scénario de ce 6eme opus dans les détails car il reste assez pointu en termes de rebondissements, de complots, de scènes de combats ou bien de certaines séquences coquines. Enrico Marini a très bien développé l'intrigue et ses personnages, que l'on a aucune difficulté à entrer dans l'histoire et à s'identifier aux personnages.

Vous l'aurez compris, le principal attrait vient du dessin spectaculaire de Marini qui nous offre des planches en couleurs directes, détaillées en à faire souffrir les yeux. Notamment sur les passages de combats qui restent lisibles dans ce déluge de sang, sans qu'on ne soit perdu. Il faudra d'ailleurs une seconde lecture pour apprécier son travail dans les moindres détails : décors, costumes ou architecture.

Je ne sais plus en combien de tomes est prévu "Les Aigles de Rome", mais ce nouvel album qui amorce un tournant dans la série, confirme qu'elle fait partie du "top BD historique" au même titre qu'un "Murena" par exemple. Hautement recommandé pour un voyage dans les temps antiques ou barbarie, complots et mourir violemment était monnaie courante...