Résumé
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Hans Dubonheur et John Morose sont artistes, et se connaissent depuis toujours. Mais si Dubonheur et ses tableaux de chats connaissent un succès retentissant, le monde de l’Art persiste à laisser Morose à ses portes. Incapable de créer, Morose se retranche inlassablement derrière
l’idée qu’il lui manque LE bon pinceau, LA bonne couleur... et refuse de voir qu’il est avant tout paralysé par ses doutes. Mais un jour, son magasin de fournitures préféré est remplacé par une animalerie : quel désarroi ! En lieu et place du pinceau qui aurait tout changé — c’est sûr — Morose rentre chez lui avec, entre ses bras, un adorable petit chien... Dans son petit pavillon décrépi, à l’ombre de l’écrasante maison-atelier de son ancien camarade des Beaux-Arts, Morose rencontre alors le regard dévoué de son nouveau compagnon, et s’émerveille : le destin aurait-il enfin décidé de rebattre ses cartes ?...
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Chronique
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Voilà comment avec une lettre en plus, le "h", on peut changer le sens d'un mot !
On ne va pas parler d'un livre avec une grande portée mystique (la necromantie), le "Nécromanchien" préfère jouer sur le non sens, peut-être l'absurde de la situation, mais sait aussi développer une thématique autour des relations humaines, de la fausse amitié au final ou encore du lien qui uni les hommes aux animaux. Le tout bercé dans un monde de faux semblants qui nous éclate au visage.
Graphiquement, on reste dans le classique, avec un dessin parfait pour le récit ce qui peut paraitre étrange, car on s'attendait plus à quelque chose qui fasse "auteur", intello ou surfait. Là, c'est clair, précis et permet d'entrer pleinement dans l'histoire.
Alors, quand on voit le travail apporté à la fabrication du livre avec son grand format, son dos toilé, son papier épais, on voit de suite que les éditions 2024 propose avec " Le Necromanchien" un livre à posséder. |