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Résumé :

Tout comme la collaboration française disposait de la Leitstelle Walter pour organiser ses menées clandestines en métropole après septembre 1944 avec l’aide de ses agents du PPF ou de la Milice, la collaboration wallonne pouvait compter, pour ses actions par parachutage ou par infiltration en Belgique et dans le Nord de la France, sur un dispositif similaire : la Leitstelle Siegfried. Autant de questions auxquelles le présent ouvrage apporte une réponse sans détours. L’auteur lève ici un coin du voile de ce qui fut sans doute un des aspects les plus méconnus de la collaboration francophone post-septembre 1944.

Chronique :

Livre choc par sa thématique, Eddy de Bruyne offre une fois de plus un nouveau regard sur la Seconde Guerre Mondiale est tout particulièrement sur la Belgique en mettant en avant le rôle joué par les agents wallons au service de l’Allemagne nazie : la Leitstelle Siegfried...
On reste après la lecture de cet imposant ouvrage assez médusé par le rôle de ses différents commandos et leurs implications dans les renseignements d’espionnage, si bien que le prisme de cette guerre s’élargit au fur et à mesure de la lecture de ce livre.

Assez complet et précis, l’auteur dresse un lourd bilan sur leurs actions et met en avant le dispositif laissé par l’armée Allemande avec des caches d’armes dissimulées en France puis en Belgique qui serviront ensuite aux agents wallons après la fuite de l’Armée d’Occupation. Espions restés en contact avec le IIIème Reich !
C’est d’ailleurs un des points fort de ce livre qui dresse un panorama complet à l’aide d’organigrammes, des descriptifs complet des missions (plutôt déroutant) , autant celles qui ont réussi comme celle ratées et du devenir de certains individus. On pourrait même se demander où l’auteur à récupérer toutes ces informations, fruit d’un long labeur et d’une dévotion dans le travail acharné.

On ne ressort pas indemne de ce livre, témoignage inconnu et pourtant intéressant de ces commandos qui jusqu’à la fin ont servi le régime nazis, même après avoir étés arrêtés en Italie à la fin du conflit.