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INTERVIEW_
Minimum Serious_
Minimum Serious
Salut les gars, comment allez vous ?
Très bien et toi ?
 
Bon, qui a réussi de vous quatre à lever l’une des deux jolies demoiselles de la pochette ?
Écoute, en fait c’est nos femmes mais vu ce qu’on est devenu, elles ont toutes les deux entamé une procédure de divorce qui, d’après leurs avocats, stipule que l’on ne doit pas mentionner ce fait alors voilà… c’est une sombre histoire au final.
 
En fait, au début je me suis demandé comment j’allais faire cette entrevue ? Sérieuse ou déconnante ?
Ben, on l’a commencée plus ou moins à la déconne.
 
Avez-vous écouté le premier et le dernier single de Félicien du Loft Story 2 ?
Le premier single, c’est la Cum Cum ou quelque chose dans le genre ?! Le dernier, on connaît pas mais c’est vrai qu’on en parle souvent entre nous et on aimerait vraiment se procurer l’album.
 
Vous avez été contacté par Capitol qui signe maintenant quelques groupes de punk rock avec des textes en Français, comme Kinito, non ?!
T’es bien renseigné, tu bosses avec Ardisson ? Oui, en effet, d’ailleurs vu ce qu’on voit et qu’on entend, on s’était bien dit que ça sentait l’escroquerie.
 
Comment avez atterri chez Mercury et pourquoi ?
Par la petite porte, en faisant comme tous les groupes : en envoyant notre deuxième autoprod (Procapitalist, ndl) par la poste. Ensuite, les mecs écoutent et te rappellent. Ils nous ont rappelé.
Pourquoi on a dit oui ? Parce qu’on est des vrais vendus… non, sans rire, en fait on a envoyé Procapitalist à tout plein de labels, plus précisément à tous les labels susceptibles de signer un groupe de punk rock parce qu’on voulait passer à la vitesse supérieure. Ca faisait environ trois ans qu’on avait tout arrêté (jobs, études, etc. ) pour se consacrer entièrement à notre musique, on voulait vraiment en vivre parce c’est impossible pour nous de faire autre chose, c’est notre drogue.
 
Et Kinito, vous en pensez quoi ?
Pour ce qui est du groupe en lui même, on est pas trop fans de la musique, ni des paroles d’ailleurs. On a strictement rien contre eux, au contraire. On suppose que c’est des mecs comme nous qui veulent vivre de leur passion. C’est juste une question de goûts musicaux, par exemple, on n’aime pas Craddle Of Filth (c’est juste un exemple…) mais on a rien contre eux ni contre ceux qui écoutent ce groupe. Après, pour finir sur Kinito, c’est la façon de bosser ce groupe qu’on trouve discutable, enfin, nous on a signé chez Mercury parce que justement on avait décidé d’un commun accord de ne surtout pas bosser comme ça.
 
Peut être que, depuis le succès de Kyo sur la scène francaise qui vend des centaines de milliers d’albums, les maisons de disque se sont aperçu qu’il n’y avait pas que Noir Désir pour vendre énormément ?
Des groupes de rock qui vendent grave y’en a toujours eu et on espère qu’il y en aura toujours. Téléphone, Indochine, La Mano… Mais les maisons de disque ne s’aperçoivent pas, elles savent déjà
 
Désormais sur Mercury, vous devez être plus sereins quand à la distribution de ce disque ?
Forcément oui ! Les deux premiers albums qu’on a fait on les a sortis sur On The Ring, notre propre label, et le distributeur a déposé le bilan donc cette nouvelle distribution ne peut qu’être meilleure.
En fait, on a plus a batailler avec des trucs relous (administration, distro, récupérer la thune à droite et à gauche, paperasses diverse…) qui te pompent de l’énergie, du coup, on a plus qu’à se concentrer sur notre musique.
 
Quels genres d’accords avez vous passé avec Mercury ?
Mercury (et nous aussi) veut nous développer sur du long terme. On a donc signé pour quatre albums fermes.
 

Ce qui m’a surpris le plus sur cet album est certainement le passage des vocaux en français, alors pour faire taire les mauvaises langues, c’est le label qui a imposé ce choix, ou est-ce tout simplement un choix de votre part ?
Mercury ne nous a rien imposé du tout, en revanche, il est évident qu’ils nous ont demandé si on pouvait faire des chansons en français. Pour être francs, c’était une histoire de quotas radio mais, de notre côté, on avait devancé le problème en en parlant entre nous. On trouvait qu’il était stupide de se résoudre à ce genres de trucs et on a pris le parti, de notre propre chef, de bosser à mort pour changer la donne et ne faire quasiment que du français. De ce fait, on veut créer une vraie identité Minimum Serious et ne plus être une pale copie d’un quelconque groupe ricain. On sait qu’on a pas inventé l’eau tiède en matière de rock mais bon, on voulait relever le défi de faire du rock aux influences Californiennes dans la langue de Molière. Et franchement, on est super content comme ça, on est enfin nous mêmes et on peut parler directement aux gens dans des textes qu’ils peuvent comprendre sans prendre l’Harrap’s Shorter.

Vous avez pris des cours de chant ? Car sur cet album, les vocaux / chœurs sont bien plus travaillés et mieux posés.
C’est marrant, parce qu’on en avait pris pour Procapitalist et personne ne nous a rien dit (rires). Sinon, là, non. Merci de dire que les chœurs sont plus travaillés et tout ça… On a quand même eu un super coach : David Salsedo. Bon, c’est pas que ce soit un chanteur de fou, il a plus l’habitude de rapper mais c’est un talentueux réalisateur..

 
C’est vrai que la pochette de l’album est plutôt bien réussie et plus aguicheuse ( par rapport à votre précédent album Procapitalist) mais je me demande s’il s’agit d’une véritable session photo ou bien d’un photo montage ?
Si c’est un photo montage, c’est super bien fait et si c’est une véritable session photo alors on a dû bien se marrer
 
Un peu à la manière de Superbus, la production de David Salsedo reste très compacte et plutôt efficace. Vous lui avez envoyé des maquettes, ou est-ce le label qui a mis sur pied cette rencontre ?
En fait, on nous a demandé avec qui on voulait faire l’album. Nous on s’en branlait un peu. On nous a même proposé des producteurs ricains (connus) mais ça ne nous intéressait pas trop. Comme David avait réalisé Superbus, notre directeur artistique a évoqué l’idée, on dit pourquoi pas, rencontrons le. On a passé une grosse journée a discuter de tout et de rien et on a eu une sorte de coup de foudre artistique et humain pour ce mec. On a dit Banco !.
Cela a dû être enrichissant d’écouter ses conseils ?
Très… Ah faut développer… Bon, ben, on a énormément appris grâce à lui et il nous a fait évoluer artistiquement. Il a ce talent et cette capacité de tirer le meilleur de toi pour t’amener à dépasser tes limites sans jamais décider à ta place.
 
Votre premier single « Tout est faux » est une véritable bombe à retardement.
A retardement ? Tu crois pas si bien dire, les radios le diffusent à retardement. (rires)
 
Sur le titre « Violin » vous avez inclus du violon à la manière de Yellowcard qui nous a livré quelques pépites du genre « Way Away » et « Ocean Avenue ». Qui dans le groupe sait jouer de cet instrument ?
Évidemment que personne ne sait jouer de violon dans le groupe, on sait déjà à peine jouer des notre. Non, sans rire, c’est vrai qu’on est tombé amoureux de Yellowcard en 2001, quand ils ont sorti « One For Kids » et que ça n’a pas fait un pli quand on a vu que la fille (Florence, ndlr) qui bossait dans les locaux de répétition où on composait l’album jouait du violon. On lui a demandé si ça l’intéressait de faire un morceau avec nous. Vous connaissez la réponse.
 
Au niveau concerts maintenant, vous allez tourner intensivement pour promouvoir le disque ?
Le plus important pour nous c’est vraiment la scène, c’est là que tout se joue, que l’argent des maisons de disque ne sert à rien, c’est là que tu montres si t’en as ou pas, c’est là que tu partages un truc avec le public. Donc, plus on fera de dates, plus on sera heureux.
 
Vous avez déjà fait la première partie de très grands groupes. Peux-tu nous décrire ces moments forts ?
Quand c’est de très gros groupes, tu fais caca très souvent dans la journée, sinon, le truc qui est génial c’est qu’on a toujours eu un super accueil du public qui est, et c’est non négligeable, sensiblement plus nombreux.
 
Que ce soit sur la pochette, les textes et les photos du groupe, on peut ressentir une certaine forme de provocation. Jusqu’où seriez vous prêts à aller ?
On serait prêt à aller très loin, on a pas vraiment de limites, c’est un peu ça le but de la provoc’, mais bon, on est quand même pas super provoc’ et puis on a une conscience. La vraie provoc’ c’est Didier Super et ça c’est génial !!! Vous êtes sur un label qui abrite également beaucoup d’artistes pré populaires comme Sophia, Patxi, Elodie, issus de la Star Academy. Ca fait quoi de se dire que finalement un groupe de punk rock peut côtoyer aisément la variété française ?
On est sur un label qui abrite aussi : Slipknot, Metallica, Sum 41, Biohazard, Slayer et j’en passe et des meilleures…
Sinon, la variété française vend des millions d’albums et rapporte des millions d’euros à Mercury, c’est cool de pouvoir avoir le droit de se servir d’une infime part de la cagnotte pour sortir nos albums. Merci la Star Ac !
 
Je suppose que pas mal de gens on dû vous regarder un peu bizarrement ces derniers temps jusqu’à vous lancer des pierres ?
Pour ce qui est des regards, ça va… Par contre pour les pierres, on a remarqué qu’elles sont toujours lancées du même endroit. Ils doivent en avoir un sacré stock. On est pas dupes et les gens non plus d’ailleurs, on évoluera avec plaisir avec des gens compréhensifs et intelligents tandis que les autres continueront à se fatiguer de nous tirer dans les pattes.
 
On peut presque dire que vous êtes des précurseurs avec Burning Head (Sony Music). Crois-tu qu’il y aura d’autres groupes issus de l’underground à émerger ?
Je sais pas si on est des précurseurs mais ce qui est sûr c’est que si le style colle et marche, on parle pas forcément de nous, il y en aura d’autres. Toute la source de la vraie musique est underground de toutes façons donc ça ne peut partir que de là.
 
Tiens, si on compare la nouvelle star, c’est un rockeur qui cette année a gagné. As-tu écouté son single ? C’est carrément anti Real TV de voir un tel artiste gagner une finale comme celle là. C’est à croire que les maisons de disque changent leur politique éditoriale.
Faut quand même bien comprendre les choses, les maisons de disque font ce qui marche mais bon, ce sont des êtres humains qui bossent dedans avec leurs goûts, leurs envies, leurs coups de cœur donc il y aura toujours des artistes un peu en marge chez les majors.
 
En parlant de label, que devient On The Ring ?
Comme on l’a dit précédemment, notre distributeur a fait faillite donc On The Ring est en stand by mais on espère bien rattaquer en Septembre. On va mettre toutes nos thunes dedans, chercher de nouveaux groupes et c’est reparti comme en 40 !
 
Tiens, si on compare la nouvelle star, c’est un rockeur qui cette année a gagné. As-tu écouté son single ? C’est carrément anti Real TV de voir un tel artiste gagner une finale comme celle là. C’est à croire que les maisons de disque changent leur politique éditoriale.
Faut quand même bien comprendre les choses, les maisons de disque font ce qui marche mais bon, ce sont des êtres humains qui bossent dedans avec leurs goûts, leurs envies, leurs coups de cœur donc il y aura toujours des artistes un peu en marge chez les majors.
 
En parlant de label, que devient On The Ring ?
Comme on l’a dit précédemment, notre distributeur a fait faillite donc On The Ring est en stand by mais on espère bien rattaquer en Septembre. On va mettre toutes nos thunes dedans, chercher de nouveaux groupes et c’est reparti comme en 40 !
 
Quels sont vos projets pour le reste de l’année ?
Tourner, tourner et encore tourner !
 
Le mot de la fin :
Longue vie à Underground Society et sortez couverts ! (attention aux jets de pierres).

Philippe Duarte

 
 
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